greffe de cheveux FUE lyon

La chute de vos cheveux vous inquiète ? Vous envisagez une greffe de cheveux à Lyon ? Le docteur Gobin, médecin diplômé en médecine morphologique anti âge est habilité à la pratique des microgreffes de cheveux. Nous décrirons dans ce chapitre, tout d’abord succinctement la technique chirurgicale de greffe des cheveux (FUT) puis, de façon plus détaillée, la technique de microgreffe de cheveux par implant capillaire (FUE) à Lyon, pratiquée dans le cabinet de médecine morphologique anti âge.

Le traitement chirurgical de l’alopécie grâce à la greffe de cheveux FUT à Lyon

FUT=Follicular Units Tranplant ou technique de transplantation folliculaire.

La greffe de cheveux à Lyon de type FUT est un acte chirurgical pratiqué exclusivement en bloc opératoire. C’est un traitement pour lutter contre la chute de cheveux ou la calvitie qui a pour principe de prélever des cheveux dans la région de la couronne hippocratique, où l’on est assuré qu’ils ne tomberont jamais pour des raisons génétiques, puis de les transposer dans les régions du front et de la tonsure (vertex). Lors de la greffe de cheveux à Lyon, le chirurgien prélève dans la couronne hippocratique une bande de cuir chevelu large de 1 à 2 cm, et dont la longueur peut aller d’une oreille à l’autre jusqu’à 20 cm. La zone donneuse est refermée par suture ou par des agrafes.

Cette bande de cheveux est ensuite découpée en petits fragments contenant chacun un à trois cheveux : ce sont les greffons de cheveux. Chaque greffon est ensuite implanté dans la région de la calvitie en réalisant préalablement des petites fentes au bistouri dans le cuir chevelu. La zone de prélèvement (bandelette) est ensuite suturée. Une cicatrice subsiste mais elle est généralement masquée par les cheveux de la couronne.

L’avantage de cette méthode d’implantation de cheveux à Lyon est sa relative rapidité en comparaison de la méthode FUE (présentée ci-dessous). L’inconvénient principal de cette technique chirurgicale est la présence d’une cicatrice. Il est également difficile de répéter cette intervention lorsqu’il est nécessaire de greffer d’autres zones ultérieurement car elle est très « consommatrice » de greffons.

La microgreffe de cheveux par la technique FUE à Lyon

FUE=Follicular Units Extraction ou technique d’extraction folliculaire.

Cette technique de greffe de cheveux à Lyon est pratiquée dans ce cabinet de Médecine Morphologique.

Le principe de la microgreffe de cheveux repose sur une redistribution des cheveux de la couronne hippocratique (zone donneuse), vers une zone clairsemée du cuir chevelu. La technique des implants capillaires FUE à Lyon est une technique simple, sans bandelette, sans bistouri, efficace et durable (pas de rejet). Elle est très peu douloureuse. Les suites opératoires sont légères, le résultat est naturel, et il n’y a pas d’éviction socio-professionnelle.

Cette technique d’implantation de cheveux à Lyon est également dénommée « greffe sans cicatrice ».

Ses avantages par rapport à la technique des bandelettes (FUT) sont nombreux :

  • Elle ne laisse pas de trace visible (cicatrice) au niveau de la zone de prélèvement, et est de ce fait idéale lorsqu’on porte les cheveux courts.
  • Il n’y a aucun risque d’endommager des nerfs.
  • Les suites de l’intervention sont quasiment indolores.
  • Elle est indiquée lorsque que le cuir chevelu est très tendu à l’arrière de la tête avec une densité capillaire faible.
  • La technique de greffe de cheveux à Lyon permet de corriger d’anciennes cicatrices élargies au niveau de la couronne.
  • Elle peut être utilisée pour la greffe de sourcils et de barbe.
  • Elle peut être répétée à plusieurs reprises (en fonction du capital de greffons dans la zone donneuse).
  • La zone donneuse est de 20 à 50 % plus grande qu’avec la technique des bandelettes.

Les 3 étapes de la micro greffe par implants capillaires à Lyon

1) L’extraction des unités folliculaires

Au niveau de la zone de prélèvement préalablement anesthésiée pour la greffe de cheveux à Lyon, le médecin pratique l’extraction des unités folliculaires (greffons) qui comprennent de 1 à 4 cheveux.

L’extraction est réalisée à l’aide d’un « punch », instrument cylindrique très fin dont le diamètre est compris entre 0,8 à 1 mm. Ce dispositif ne laisse pas de cicatrice.

Lors de votre séance d’implants capillaires à Lyon, le prélèvement se fait habituellement de manière manuelle par forage de la peau, au niveau de la couronne hippocratique préalablement rasée sur une zone rectangulaire plus ou moins importante. Le forage d’une très grande précision doit être réalisé parfaitement dans l’axe du cheveu, à l’aide de lunettes-loupes, afin d’éviter de sectionner en profondeur les racines capillaires. (transsection folliculaire) et préserver ainsi l’intégrité du greffon.

Le forage se fait de proche en proche et lorsque les greffons sont découpés, ils sont détachés un par un par traction à l’aide d’une micro-pince. On extrait ainsi directement dans la couronne des greffons très fins contenant de 1 à 4 cheveux chacun (ultra-micro-greffons) qui sont stockés provisoirement dans une solution de conservation ( sérum physiologique) avant leur réimplantation.

2) La préparation de la zone d’implantation des cheveux à Lyon

Après une nouvelle anesthésie locale au niveau de la région destinée à recevoir la greffe, il est nécessaire de réaliser de nombreuses petites incisions cutanées d’environ 1 millimètre de largeur appelées fentes ou slits à l’aide d’une microlame en saphir ou d’une aiguille à triple biseau.

3) L’implantation des follicules capillaires

La dernière étape de la greffe de cheveux à Lyon consiste à implanter les unités folliculaires (greffons) une par une dans les micro-fentes à l’aide d’une micro-pince ou un implanteur. Chaque unité folliculaire (greffon) est insérée dans son intégralité, délicatement dans chaque fente sur quelques millimètres de profondeur. Les greffons de 1 cheveu sont préférentiellement implantés sur la zone frontale pour un rendu plus naturel.

La durée de l’intervention dépend en grande partie du nombre total d’unités folliculaires (greffons) à implanter. Elle varie de 3 à 7 heures.

Le nombre de follicules pileux (cheveux) implantés en une séance varie de 1250 à 3500. Une unité folliculaire fournit en moyenne 2,5 cheveux.

4) Les suites de l’intervention

C’est une intervention longue mais très peu douloureuse. Le patient ou la patiente peut faire un shampoing au troisième jour postopératoire, en frottant très délicatement, suivi d’un rinçage très doux avec de l’eau tiède. Il convient d’éviter les premiers jours l’usage d’un sèche-cheveux, on utilise plutôt une serviette par tamponnement. La reprise de l’activité sociale et professionnelle est immédiate dès la sortie du cabinet médical.

Néanmoins les patients ayant un travail en milieu peu propre sont invités à prendre quelques jours de repos (3 à 7 jours) après la greffe de cheveux FUE à Lyon.

Des petites croûtes au niveau des zones réimplantées sont présentes pendant 7-10 jours.

Il ne faut pas pratiquer de sport intense ou mettre la tête sous l’eau (piscine ou mer) pendant 15 jours. Les activités sportives traditionnelles peuvent être reprises au bout de 8 jours.

Le port d’une casquette ou d’un chapeau large est tout à fait possible et d’ailleurs conseillé pour les patients travaillant dans une atmosphère souillée (métier de l’agriculture, du bâtiment …).

Le patient ne quitte pas le cabinet avec des cheveux sur la tête ! Le cheveu greffé va tomber mais à partir de son bulbe, un nouveau cheveu apparaîtra au bout de 3 mois (entre 1 et 6 mois). Le résultat définitif de la pose d’implants capillaires à Lyon ne pourra être apprécié qu’au bout de 6 à 12 mois, lorsque les cheveux auront atteint une longueur suffisante, la repousse des cheveux se faisant à un rythme normal de 1 cm par mois.

Complications de la méthode d’implantation de cheveux FUE à Lyon

Les complications de la microgreffe des cheveux FUE sont rares.

Les manifestations habituelles ou inévitables inhérentes à une transplantation de cheveux sont :

  • L’œdème (gonflement) au niveau du front et des yeux. Il apparait essentiellement lors d’une greffe de cheveux au niveau de la zone frontale. Il se résorbe en 48 à 72 heures en moyenne. Il concerne un patient sur 2.
  • Les microkystes (petits boutons au niveau d’un ou plusieurs micro-implants), surviennent parfois au moment de la phase de repousse, c’est-à-dire après trois mois. On peut comparer ce phénomène aux poils de barbe qui, coincés sous la peau, s’infectent. La guérison est spontanée la plupart du temps mais parfois des soins locaux et un traitement antibiotique sont nécessaires.

Les complications inhérentes à tout acte médico-chirurgical (infection, inflammation, hémorragie, hématome, nécrose, réactions allergiques à l’un des produits utilisés….) relèvent de l’exceptionnel en matière de micro-greffe d’implants capillaires par FUE à Lyon ou ailleurs.

Informations complémentaires sur la FUE

  • Il est possible de réaliser une micro-greffe à n’importe quelle période de l’année.
  • Les grandes calvities avec une zone donneuse faible (stade VII de la classification de Hamilton) ne peuvent pas être traitées.
  • Il est possible de réaliser plusieurs greffes de cheveux, à Lyon par exemple, dans sa vie mais l’épuisement du capital de greffons dans la zone donneuse est le facteur limitant, les réserves de cheveux diminuant à chaque séance. C’est la raison pour laquelle, pour les jeunes patients, il est approprié d’adopter une stratégie visant, toujours le long terme et le traitement de la calvitie sur toute sa surface, mais avec une densité de cheveux modérée, plutôt que de traiter une seule localisation avec une densité maximale, sans pouvoir traiter le reste du crâne, « faute de stock ».
  • La greffe de cheveux chez l’homme mûr (plus de 45 ans), est bien plus facile à envisager, pour la simple et unique raison qu’à partir de la cinquantaine, la calvitie a atteint un certain niveau de stabilité, et qu’elle n’évolue plus, ou qu’elle évolue, mais lentement et progressivement.
  • Les cheveux greffés sont génétiquement programmés pour ne pas tomber. Ils sont aussi résistants qu’à l’origine. On peut donc faire des brushings, permanentes, colorations.
  • Certains types de cheveux couvrent plus de surface que d’autres. Les cheveux blonds, blancs ou « poivre et sel » sont excellents pour la micro-greffe car ils réfléchissent beaucoup la lumière. Les cheveux noirs et fins ont un pouvoir couvrant plus faible. Les cheveux naturellement épais couvrent également plus. Le nombre de greffons est donc aussi fonction de ces facteurs.
  • Le seul motif d’insatisfaction (relative) d’une micro-greffe peut être le manque de densité capillaire obtenu en une seule séance. C’est la raison pour laquelle il est parfois nécessaire de réaliser une deuxième séance de greffe de cheveux à Lyon en complément de la première. Tout ceci doit bien être expliqué au moment de la première visite.
  • Les traitements locaux destinés à ralentir la chute (minoxidil) doivent être arrêtés 30 jours avant le geste et repris environ 1 mois après.
  • Un simple pansement est disposé en regard de la zone donneuse. Il sera retiré le lendemain. Le patient repart du cabinet comme il est arrivé. Nous conseillons de porter une chemise ou une veste afin d’éviter d’accrocher les implants, lors de l’habillage.
  • Il est possible de retourner chez son coiffeur au bout de 3 à 4 semaines suivant la pose d’implants capillaires FUE à Lyon.
  • Un suivi médical est indispensable après la FUE. Les patients sont revus systématiquement à 1 mois, 3 mois, 6 mois et un an après la FUE. Les honoraires de ces consultations sont inclus dans le prix initial de la FUE.

Déroulement d’une consultation de greffe de cheveux à Lyon

La consultation est une étape très importante et indispensable avant d’entreprendre une micro-greffe de cheveux FUE à Lyon. Elle doit tout d’abord rechercher toutes les informations relatives aux antécédents médicaux ou chirurgicaux, aux traitements en cours mais aussi aux antécédents familiaux de calvitie. Il faut s’intéresser ensuite à l’histoire personnelle de la chute des cheveux (date d’apparition, éventuels facteurs déclenchants, …).

Il est nécessaire de rechercher, notamment chez la femme, certaines maladies qui peuvent être responsables de la chute des cheveux (dysfonctionnement thyroidien, carence en fer….).

La consultation de greffe de cheveux à Lyon permet d’examiner en détail le degré de la calvitie, la qualité de la couronne, sa souplesse, sa densité capillaire, la texture des cheveux…

Dans le domaine des greffes de cheveux, pour garantir un bon résultat il y a 4 critères à prendre en considération :

  • Les attentes du patient
  • Le stade de l’alopécie.
  • Les caractéristiques du cheveu (qualité, texture, épaisseur…).
  • Le capital greffons de la zone donneuse.

En définitive, lors de la pose d’implants capillaires FUE à Lyon, le médecin consacrera tout le temps nécessaire pour donner au patient des explications éclairées sur la technique et sur la mise en place d’une stratégie sur le court, moyen ou long terme. Il est important que le patient et le médecin s’accordent sur des objectifs honnêtes et réalisables pour l’intervention.

Un devis sera ensuite remis au patient. En attendant vous pouvez consulter nos honoraires concernant les traitements de la calvitie.

À savoir qu’il existe également des traitements médicaux contre la calvitie, votre médecin peut vous en parler lors de la séance de consultation.

Film : Traitement Micro greffe de cheveux par implants capillaires – FUE

 

Une greffe de cheveux n’est pas un geste anodin. Elle doit être pratiquée par une équipe médicale entraînée ayant une grande expérience de cette technique. Une consultation médicale est systématique avant la réalisation d’une greffe. Néanmoins certaines questions ne sont pas toujours abordées lors de ce rendez-vous initial.

FAQ : Vos questions sur la greffe de cheveux

Ce bilan n’est pas demandé systématiquement. La perte de sang est très minime lors d’une FUE. Une prise de sang est parfois demandée lors de la consultation initiale si le médecin la juge indispensable. Dans ce cas la prise de sang n’est pas remboursée par l’assurance maladie.

L’interrogatoire et l’examen clinique sont généralement suffisants pour poser un diagnostic d’alopécie androgénétique et évaluer le nombre d’unités folliculaires (greffons) nécessaires en vue d’une FUE. Un examen par micro-caméra est également réalisé dans certains cas. L’analyse numérique des photos permet de déterminer la densité de cheveux, leur nature (épaisseur) et suivre les résultats après traitement. La réalisation d’un trichogramme est uniquement proposée dans les alopécies diffuses chez la femme et les effluviums télogènes rebelles.

Un traitement antibiotique en flash (3 g d’Amoxicicilline ) 1 heure avant le FUE est préconisé chez certains patients « fragiles » (diabète, maladie virale chronique,…).

L’arrêt du tabac est toujours conseillé, au moins 1 semaine avant puis une semaine suivant la greffe. La vascularisation cutanée étant meilleure, le résultat de la FUE est très amélioré.

Elle est très simple:

  • Arrêt du Minoxidil® 1 mois avant la FUE. La reprise de ce traitement se fait 1 mois après la microgreffe,
  • Le Finastéride (Propécia®) et les traitements chroniques éventuels sont maintenus,
  • Pas de prise d’aspirine ou d’anti-inflammatoire (y compris l’Ibuprofène) durant la semaine précédant la FUE,
  • Shampoing le matin de l’intervention (une douche à la Bétadine® est totalement inutile),
  • Prendre un petit déjeuner léger avant la FUE.

Théoriquement il est possible de reprendre une activité professionnelle immédiatement après la réalisation d’une FUE. Mais en pratique nous conseillons aux patients travaillant en milieu souillé ou peu propre, de prévoir quelques jours de repos ( 3 à 7 J) après la FUE. Le port d’un chapeau ou d’une casquette large est également possible.

Oui. Cependant cette FUE doit être réalisée en tenant compte du caractère évolutif de l’alopécie. Il est donc indispensable, parallèlement à la pratique de la FUE, de préserver les cheveux encore en place grâce à un traitement médical au long cours (Minoxidil® et/ou Finastéride).

Le follicule prélevé est sectionné transversalement par le punch. Le greffon n’est donc plus viable car il est dépourvu d’un pédicule vasculaire. Le prélèvement méticuleux et contrôlé des greffons est donc un geste primordial dans la FUE. Cela détermine grandement le résultat final.

l est proche de 100%, à condition que le prélèvement ait été réalisé méticuleusement (pas de transsection), que la peau du crâne soit saine, que le patient ne fume pas et ne soit pas porteur d’une maladie chronique.

Quelques conseils simples doivent également être suivis par le patient pendant quelques jours après la greffe, par exemple éviter le port d’un casque…

Une cicatrice cutanée a généralement une moins bonne vascularisation qu’une peau saine. Le pourcentage de développement des greffons en zone cicatricielle est donc souvent inférieur à celui observé en zone saine, parfois inférieur à 60%.

Il s’agit du nombre maximum de follicules disponibles en vue d’une (ou plusieurs) greffe(s) de cheveux. Ces follicules sont prélevés dans les zones postérieure et postero-latérale du cuir chevelu épargnées par l’alopécie androgénétique. On évalue à 30 000 le nombre total de follicules pileux (cheveux) dans ces zones. Ce nombre de follicules est cependant très variable et souvent nettement inférieur, surtout chez les femmes et chez les hommes de plus de 45 ans.

« Ne pas déshabiller Pierre pour habiller Paul »

Retirer trop de follicules en vue d’une ou plusieurs greffes de cheveux risque de faire apparaître la zone postérieure « dépeuplée » de cheveux avec un aspect mité. Cela est encore plus risqué si les cheveux sont bruns ou noirs et peu épais.

Respecter son capital de greffons est donc un objectif primordial.

Au terme d’une ou plusieurs FUE il est donc sage d’avoir prélevé au maximum 5000 follicules.

Une FUE en Turquie, Tunisie ou au Portugal, c’est un peu comme jouer à la loterie, le meilleur est possible, mais le pire aussi…. Il est évidemment tentant d’envisager une FUE à l’étranger lorsque les tarifs annoncés sont très bas.

Toutefois la FUE comme la FUT sont des techniques qui nécessitent une grande compétence médicale et une expérience approfondie. En particulier il est primordial de préserver son capital de greffons dans la zone donneuse (cf Q11).

Avant de se faire pratiquer une greffe de cheveux à l’étranger il est utile de se poser les bonnes questions et d’obtenir les réponses avant de partir :

  • Connaissez-vous le praticien qui va réaliser la FUE ?
  • Une consultation initiale est-elle proposée avant la greffe. Ce RDV est capital pour la suite.
  • Avez-vous calculé l’ensemble des frais d’une FUE à l’étranger (honoraires FUE, hospitalisation de jour éventuelle, frais de transport et d’hébergement) ?
  • Le praticien a-t-il souscrit une responsabilité civile professionnelle valable en France ?
  • Comment sera assuré le suivi post-greffe ?

La FUE robotisée (prélèvement et implantation) est très spectaculaire. Toutefois cette technologie n’améliore pas significativement les résultats de la FUE. L’œil humain très entraîné analyse parfaitement (sans doute mieux que le robot le plus perfectionné) les greffons susceptibles d’être prélevés et leur qualité en vue d’une réimplantation.

Quel est alors l’intérêt du robot FUE ? La robotisation permet sans doute de réduire (un peu) le temps de prélèvement et éventuellement de traiter avec la même équipe plusieurs patients simultanément. Les robots sont donc essentiellement destinés à l’équipe médicale et non à l’amélioration de la FUE proprement dite.

Très médiatisée cette « nouvelle » technique ressemble furieusement aux classiques greffes de cheveux en « champ de poireaux ». Très pratiquée dans les années 70 et 80 cette technique, ancêtre de la FUE, utilisait des gros punchs de 2 ou 3 mm (0,9 ou 1mm pour la FUE moderne), permettant le prélèvement simultané de plusieurs follicules. L‘intérêt principal de cette ancienne technique recyclée dans quelques centres est sa rapidité d’exécution. Les inconvénients sont par contre bien réels : cicatrices de prélèvement visibles et surtout aspect trop régulier, non naturel, d’implantation des cheveux en « champ de poireaux ».

Encore hypothétiques ces greffes permettraient, théoriquement, de greffer sans limite des follicules chez des patients porteurs d’une alopécie androgénétique . Il s’agit toutefois d’un rêve encore inaccessible. La recherche sur les cellules souches s’oriente en priorité sur les maladies graves telles le cancer ou les maladies orphelines.

À la différence de la FUT qui nécessite un bloc chirurgical et la présence d’un anesthésiste, la FUE est toujours pratiquée dans une structure médicale dédiée en respectant les règles d’asepsie indispensables. La FUE est proche, sur le plan technique et les (faibles) risques infectieux, de la chirurgie pratiquée en cabinet dentaire.

Non. Certains patients souhaitent légitimement obtenir un devis de FUE en adressant par courriel des photos. S’il est possible de faire une évaluation approximative du nombre de greffons nécessaires en vue d’une future FUE, il est généralement impossible d’évaluer correctement la qualité de la zone donneuse et le capital de greffons potentiels. D’autre part la consultation initiale (ou éventuellement une visio) permet de connaitre d’éventuelles contre-indications à la réalisation d’une FUE.

Non. Techniquement possible le résultat esthétique de cette autogreffe serait désastreux.

Il ne s’agit pas d’une greffe mais de l’implantation de cheveux synthétiques de couleur et consistance proches de celles des cheveux naturels. Encore expérimentale et peu esthétique cette technique onéreuse n’a pas, jusqu’à présent, révolutionné la microgreffe de cheveux. Il est cependant possible que cette technique s’améliore et devienne plus accessible financièrement dans le futur.

Un micro-tatouage, réalisé par un(e) dermographe expérimenté(e), permet de « couvrir » une surface crânienne importante, en particulier dans les alopécies étendues (V, VI et VII dans la classification de Hamilton). Associée à une FUE cette technique est performante et esthétique. La dermographie du cuir chevelu doit être renouvelée tous les 2 à 3 ans environ.

Non. Les pelades surviennent généralement dans un contexte de maladies auto-immunes. Elles guérissent spontanément dans la plupart des cas avec ou sans traitement local.

Seuls 2 médicaments ont fait la preuve d’une efficacité réelle dans le traitement de l’alopécie andro-génétique, le Minoxidil® et le Finastéride :

  • Le Finastéride est contre-indiqué chez la femme. Chez l’homme jeune, lorsque l’alopécie andro-génétique débute, ce traitement permet parfois de stimuler des follicules atrophiés et donc obtenir une repousse de cheveux. Lorsque l’alopécie est plus évoluée les follicules étant définitivement détruits, ce traitement n’est réellement efficace que dans la prévention de chute de cheveux.
  • Le Minoxidil® existe sous 2 concentrations, 2% chez la femme et 5% chez l’homme. L’efficacité de ce traitement est liée à une application biquotidienne stricte. A l’arrêt du traitement la chute des cheveux recommence.
  • Le PRP est souvent conseillé dans les suites d’une FUE, en particulier chez les patients présentant une alopécie andro-génétique évolutive.

La FUE des sourcils et des barbes est une excellente indication. Les résultats de cette autogreffe sont toujours excellents sur le plan esthétique. Toutefois il convient de noter que les greffons produisent des cheveux dont le développement est souvent différent des poils de barbe ou de sourcils. Il faut en tenir compte et éventuellement couper régulièrement ces « néo-poils ».

Les cheveux mi-longs ou longs permettent de masquer la zone de prélèvement. Il est donc conseillé de ne pas les couper avant la FUE. A l’inverse les patients ayant des cheveux courts peuvent soit les conserver tels quels avant la FUE soit opter pour une coupe « crâne rasé ». La zone de prélèvement repousse rapidement après une FUE; elle est quasi invisible 10 jours après.

Étant une procédure chirurgicale, la greffe de cheveux doit être effectuée par un médecin ou chirurgien qualifié, qui peut être spécialisé en chirurgie de restauration capillaire. Ce dernier doit avoir une connaissance approfondie de l’anatomie du cuir chevelu, de la physiologie des cheveux, et une expérience significative dans la transplantation capillaire.

Le chirurgien ou médecin peut être accompagné d’une équipe médicale, d’un collaborateur médecin ou d’un infirmier afin de l’assister dans la préparation et le placement des greffons, car la greffe de cheveux est un processus délicat qui nécessite une grande précision. Il est donc impératif pour les patients intéressés par une greffe de cheveux de rechercher un professionnel ayant une solide expérience et de bonnes références dans ce domaine.

Selon la méthode utilisée et l’étendue de la zone à traiter, une greffe de cheveux peut durer de 4 à 6 heures, parfois plus. En effet, cette procédure chirurgicale comprend l’extraction des greffons ainsi que leur préparation et implantation, et peut aussi être répartie sur deux jours. La durée varie en fonction de la complexité de la chirurgie et du nombre de greffons nécessaires.

Après la procédure, la plupart des patients reprennent leurs activités immédiatement ou une semaine ou deux après l’intervention, suivant les instructions de soins post-opératoires fournies par le chirurgien.

Page mise à jour le 29/04/2024